06.10.22 : Après-midi PrEP en médecine de ville

En coopération avec les COREVIH Auvergne-Loire et Lyon-Vallée-du-Rhône, nous organisons une demi-journée sur la PrEP en médecine de ville, le 6 octobre 2022 à Lyon et en zoom.

Après un état des lieux sur le VIH dans la région, on abordera comment prescrire la PrEP en médecine de ville, les étapes, les points clé auxquels penser, pour conclure sur les développements scientifiques en cours.

Cette après-midi est dédiée aux médecins, infirmières, sage-femmes de ville (étudiant.e.s, libéraux, centres de santé, CPEF, Centres de santé universitaires, CSAPA), ainsi qu’aux CeGIDD et structures associatives engagées dans la lutte contre le VIH et les ISTetc…

Autres ressources

 

  • la formation formaPrEP de la Société Française de Lutte contre le Sida
  • la formation proposée par l’ALS Formation (possiblement indemnisée par l’ANDPC). Pour toute information : Docteur Geneviève Retornaz : docteur.retornaz@wanadoo.fr (0612454080).

Pour en finir avec le sida : 10 choix politiques – L’appel des actrices et des acteurs de la lutte contre le sida et les hépatites

A l’occasion des élections présidentielle et législatives, 54 associations nationales et territoriales (dont 6 sociétés savantes et réseaux professionnels), 19 COREVIHs et 17 chercheurs et chercheuses sont les premiers signataire d’un appel national indiquant les 10 choix politiques à faire pour en finir avec le sida en France.

Cet appel a été conçu pour affirmer que la fin du sida passe par des mesures politiques (dans le sens noble du terme) et sociétales fortes. Il a donc pour objet de proposer des actions qui nous semblent nécessaires pour en finir avec le sida en 2030 – objectif de la Stratégie Nationale de Santé Sexuelle.

 

  • Le Collectif des 10 Choix Politiques pour en finir avec le sida rassemble des sociétés savantes, des clinicien.ne.s, des psychologues, infirmier.e.s, chercheur.euse.s, des associations, des centres de santé, concernés par le VIH
    et les hépatites.
    C’est un collectif qui, par sa diversité, permet de réfléchir à la fin du sida sous différents angles et de proposer une vision multidimensionnelle du sujet.
  • 19 COREVIHs, 52 associations nationales, territoriales, ou centres de santé, luttant contre le VIH et/ou les hépatites, 5 sociétés savantes, et 17 chercheur.euse.s réaffirment que la fin de l’épidémie de VIH/sida est possible
    sur notre territoire en 2030, et que cela suppose des engagements et une volonté politique au sens noble du terme.
  • Comité de Pilotage : Act-Up Sud-Ouest, AIDES, COREVIH arc alpin, COREVIH PACA Est, SIDACTION, Société Française de Lutte contre le SIDA, TrT5-CHV

 

Il fait suite à l’Appel de Grenoble (renommé : Pour en finir avec le sida: 10 Choix Politiques – l’Appel des actrices et des acteurs de la lutte contre le VIH et les hépatites) qui a été remis au ministre de la santé lors de la clôture du COngrès de la SFLS, le premier octobre 2021.

L’appel continue d’être soumis à signatures de chercheur.euse.s ainsi que d’organisations associatives souhaitant rejoindre le mouvement. Vous pouvez envoyer un mail à enfiniraveclesida@gmail.com

 

 

Plénières 2017-2024 du COREVIH arc alpin

2024

2023

2022

2021

2020

2019

2018

2017

Infolettre épidémio #3 janvier 2022

Au sommaire

A l’occasion du 1er Décembre, le COREVIH publie son rapport épidémio 2020; et Santé Publique France Auvergne Rhône Alpes publie le Bulletin de Santé Publique 2021 de surveillance et prévention des infections à VIH et autres infections sexuellement transmissibles, décembre 2021.

En bref : Le nombre de personnes dépistées séropositives au VIH en 2020 et prises en charge dans les centres hospitaliers (les « nouveaux ») a diminué en 2020. Cette réduction sera à confirmer en 2021 ou 2022 car elle peut être dûe à la crise sanitaire. Autre point clé :  La mise sous traitement des personnes n’a pas été affectée par la crise sanitaire : 99% des personnes ayant une consultation à l’hôpital sont sous traitement. En revanche, nous observons une réduction de l’indétectabilité : 93% en 2019, 91% en 2020. Les données 2021 et 2022 nous permettront d’avoir une analyse plus fine.

 

À l’appui des données épidémiologiques disponibles en France et en Suisse, cette étude entend caractériser l’épidémie de VIH à l’échelle transfrontalière, en la comparant aux épidémies de la Métropole de Lyon et du canton de Zurich en Suisse. Les comparaisons permettent d’établir que les épidémies de VIH sont de même ampleur dans la région transfrontalière, dans la Métropole de Lyon et dans le canton de Zurich. L’étude de deux files actives associatives a également permis d’appréhender les mobilités transfrontalières concernant les populations clés et leurs besoins de santé.

Ce travail modifie la focale pour appréhender l’épidémie et les réponses à apporter sur cette région transfrontalière. Ainsi, nous plaidons pour la création d’un espace de dialogue transfrontalier pour : penser la lutte contre le VIH sur ce territoire ; mieux prendre en compte les réalités de vie ; et faire évoluer les dispositifs de part et d’autre de la frontière, en s’appuyant sur un socle commun de bonnes pratiques en matière de prise en charge.

Nicolas Charpentier, Sabrina Roduit, Emilie Piet, Anne Monnet-Hoel, Mikel Lizari Malo, Stéphanie Degroodt, Jean-Michel Livrozet, Olivier Epaulard
Dans Santé Publique 2021/2 (Vol. 33), pages 295 à 299

 

La cellule d’expertise épidémiologique a alerté le COREVIH sur une augmentation significative du nombre de perdus de vue entre 2018 et 2019. Un travail de suivi et de caractérisation a été mis en place pour voir si des profils se dégagent : Ce sont majoritairement des hommes européens de 50 ans et plus avec une charge virale indétectable; ou de manière plus minoritaire des femmes d’Afrique sub-saharienne.

  • 72% des perdu.e.s de vue sont des hommes,
  • 46% des perdu.e.s de vue sont des hommes de plus de 51 ans,
  • 63% sont des hommes européens,
  • 15% sont des femmes d’Afrique sub-saharienne,
  • Les perdu.e.s de vue avaient majoritairement (50/12) une charge virale indétectable lors de la dernière consultation, et la durée de vie avec le VIH ne semble pas être un facteur significatif.

 

Infolettres précédentes

Alpes sans Sida – Calendrier Congrès et évènements 2022

Dans ce calendrier, vous trouverez la liste des évènements et congrès nationaux et internationaux organisés pour l’année 2022, ainsi que les évènements et formations organisés par le COREVIH Arc Alpin.

A vos agendas !

Dernière MAJ : 22/12/2021

Alpes sans sida Infolettre Novembre Décembre 2021

Editorial, Sylvie Vanderschilt, Vice-Présidente du Corevih Arc Alpin, Coordinatrice à Sida Info Service

#LeSidaEstToujoursLà

L’année 2021 touche déjà à sa fin… La Covid y aura pris une place prépondérante… Encore !!

Depuis deux ans, la politique de santé publique est centrée principalement sur cette épidémie. En pareil situation, il est compréhensible et même primordial de déterminer et mettre en place les stratégies pour y mettre un terme. Ceci étant, des retards aux dépistages, aux diagnostics, des prises en charge tardives ont été constatés dans bon nombre de pathologies (cancer, VIH/Sida, etc…).

Le manque de moyens est patent pour un accès aux soins de qualité pour toutes et tous.

Depuis deux ans, nous, acteurs et actrices de la lutte contre le VIH/Sida, nous démenons pour ne pas faire oublier qu’une épidémie peut en cacher une autre.

Une épidémie qui a 40 ans cette année. Certes des avancées scientifiques et thérapeutiques ont permis d’envisager enfin son terme. Mais pouvons-nous entrevoir la fin du Sida en 2030 alors que tant de combats sont encore à mener dans le domaine des droits humains ?

Et que pensez de la sortie de deuxième feuille de route de la stratégie nationale de santé sexuelle un premier décembre, journée mondiale de lutte contre le sida ? Sans remettre en question l’intérêt qu’a la santé sexuelle, que penser du peu de place qu’occupe la santé communautaire, le VIH/Sida dans cette feuille de route ?

Le sida est toujours là ! Ne l’oublions pas…

 

Sylvie Vanderschilt

Vice Présidente Corevih Arc Alpin

Coordinatrice SIS Association (Sida Info Service)

 

 

Editions précédentes

Formation à l’accompagnement des personnes vieillissantes vivant avec le VIH et/ou une hépatite virale

En 2017, 154 personnes vivant avec le VIH en Arc Alpin avaient au moins 70 ans. Ce nombre va croitre. En effet, grâce à l’arrivée de traitements antirétroviraux efficaces et bien tolérés, l’espérance de vie des personnes vivant avec le VIH s’est nettement améliorée pour se rapprocher de celle de la population générale.

Si vous êtes un.e professionnel.le exerçant auprès de personnes vieillissantes vous serez peut-être être amené.es à recevoir des demandes d’accompagnement et/ou d’hébergements dans vos structures et établissements pour des personnes vivants avec le VIH et/ou une hépatite.

Une formation sur le VIH et les hépatites des personnes vieillissantes vous est proposée :

Le 06 décembre 2022 de 13h30 à 17h30 au Centre Hospitalier Métropole Savoie (Site d’Aix les Bains) 

Objectifs

  • Informer sur le VIH : prévention, connaissances générales
  • Informer sur les hépatites B et C : prévention, connaissances générales
  • Sensibiliser sur « le bien prendre soin »
  • Sensibiliser sur les parcours de vie : orientation sexuelle, consommation de drogues
  • Pour les médecins plus particulièrement : informer sur la poly médicalisation et les interactions médicamenteuses.

Public attendu

  • Gériatres
  • Personnels des EHPAD (infirmières, aides soignantes,…)
  • Personnels des Services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD)
  • Personnels des Services de soins infirmiers à domicile (SSIAD)
  • Tout professionnels du soin et/ou de l’accompagnement des personnes vieillissantes

Programme 

13h30 – 13h45 Bienvenue
13h45 – 14h15 Accueil et introduction
14h15 – 15h30 Mise en situation : échange à partir de trois situations cliniques
15h30 – 15h45 Pause
15h45 – 17h15 Appréhender la thématique des hépatites et du VIH
17h15 – 17h30 Conclusion

Formation animée par :

– Docteur De Goer, praticien hospitalier au CH Métropole Savoie
– Docteur Forestier, infectiologue au CH Métropole Savoie
– Iris Arnulf, psychologue à Tempo
– Lucas Vallet, IDE en EHPAD
– Pascal Pourtau, coordinateur pôle Isère VIH à l’IREPS

La formation est gratuite.

Formation continue possible. N° d’existence du CHU de Grenoble : 82 38 P233938
Pour effectuer une convention, seulement après avoir effectué l’inscription en ligne, merci de contacter Virginie Martinotti : vmartinotti@chu-grenoble.fr en mettant en copie Elodie Guillois : eguillois@chu-grenoble.fr.

Par ailleurs, le COREVIH a élaboré une brochure pour mieux accompagner les personnels des structures du vieillissement, dans l’accueil des personnes vivant avec le VIH âgées.

 

Archives :

– le 18 Novembre 2021 de 13h30 à 17h30 au Centre Hospitalier Métropole Savoie (Site d’Aix les Bains) 

– Le 27 Janvier 2022 de 13h30 à 17h30 au Centre Hospitalier Métropole Savoie (Site d’Aix les Bains) 

Presse: 1er décembre 2021 – 1981-2021 : 40 ans après, pour mettre fin au sida, mettre fin aux discriminations

1981-2021 : 40 ans après, pour mettre fin au sida, mettre fin aux discriminations

Communiqué de presse

Grenoble – 30 novembre 2021 – A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2021 – « 40 ans de lutte contre le sida », le COREVIH arc alpin constate que si les moyens de la lutte contre le sida ont profondément changé, les raisons pour lesquelles cette lutte est encore nécessaire, perdurent.

« Certes, nous n’avons pas encore de vaccin contre le VIH, ni de traitement pour l’éradiquer du corps des personnes infectées. Mais, les progrès médicaux ont été immenses depuis 40 ans : les traitements antirétroviraux permettent aux personnes de vivre en parfaite santé avec le VIH, d’être indétectables et donc de ne plus transmettre le virus ; la prévention peut s’effectuer par les préservatifs et par la PrEP (3) ; et la diversité des outils de dépistage s’adapte aux besoins de différentes populations » indique le professeur Olivier Epaulard, professeur d’infectiologie au CHU Grenoble Alpes et président du COREVIH arc alpin.

De ce fait, il est aujourd’hui possible d’imaginer en finir avec le sida en France. Et pourtant, les progrès médicaux évoqués se heurtent aux inégalités et discriminations présentes dans notre société : l’accès aux différentes modalités de prévention est inégale en France. « La pandémie actuelle de Covid-19 est une illustration flagrante de cet état de fait : de façon brutalement visible, et indéniable, les inégalités ont tué en France. » (4) précise le Pr Olivier Epaulard.

« Les discriminations continuent de tuer aussi. Parmi elles, les LGBTI+phobies, la xénophobie ou la sérophobie (5): aujourd’hui, nous sommes inquiets d’une recrudescence des discours incitant à la haine de l’autre – que cette personne ait une couleur de peau, une orientation sexuelle, une identité de genre ou un statut sérologique différent. Cela oblige les personnes à se cacher… et il a été montré qu’une telle stigmatisation augmentait le risque de circulation VIH. Lutter contre le VIH, c’est aussi affirmer et mettre en application la primauté des droits humains envers et contre tout. » ajoute Sylvie Vanderschilt, coordinatrice à Sida Info Service et Vice-Présidente du COREVIH arc alpin.

« Il est établi depuis de nombreuses années que les personnes vivant avec le VIH sous traitement ne transmettent plus le virus et sont en pleine santé ; et pourtant, elles connaissent encore des difficultés dans l’accès à certains emplois ou sont défavorisées dans l’accès au crédit et à l’assurance. Il est essentiel que ces barrières indues puissent céder. » conclut Olivier Epaulard.

C’est pour cela que le COREVIH arc alpin a été moteur pour publier l’Appel de Grenoble, « en finir avec le sida passe par un changement de société (6). Signé par 27 associations et 18 COREVIHs, ce texte affirme que la fin de l’épidémie de VIH demande des mesures politiques systémiques, qui dépassent le strict cadre sanitaire, et appelle chaque acteur.trice politique, à son niveau, à faire advenir ces actions. /FIN

Contacts :

Vers des Alpes sans sida – COREVIH arc alpin

Contact presse : Anne Monnet Hoel, coordinatrice du COREVIH arc alpin – amonnethoel@chu-grenoble.fr – 06 95 26 12 19

Pr Olivier Epaulard : oepaulard@chu-grenoble.fr

Sylvie Vanderschilt : svanderschilt@sis-association.fr

Réseaux sociaux

facebook : @coreviharcalpin et twitter @COREVIH_Alpin

#alpesansida

www.alpesansida.fr

Notes aux éditeurs :

  1. Opportunités d’interviews et de reportages sur site
  • Vous pouvez retrouver l’ensemble des actions menées autour du 1er décembre : https://www.alpesansida.fr/le-1er-decembre-2021-dans-les-alpes-evenements/
  • Une conférence de presse le 1er décembre à 15h sur le Marché de Noël de Grenoble
  • Pour les interviews ou reportages impliquant des personnes vivant avec le VIH : un point de vigilance : toutes ne sont pas prêts à témoigner et/ou à témoigner face caméra.
  1. Le COREVIH arc alpin / Vers des Alpes sans sida

Les COREVIH sont des organisations territoriales de référence pour l’ensemble des acteurs qui concourent à la lutte contre l’infection à VIH et des Infections Sexuellement Transmissibles. Le COREVIH de l’Arc Alpin a été mis en place en 2008. Son territoire de référence couvre les départements de l’Isère, la Savoie et la Haute Savoie. Ils sont garants de la « démocratie sanitaire » et favorisent l’implication des soignants et des associations de malades et d’usagers du système de santé. Ils travaillent à améliorer la prise en charge médicale, psychologique et sociale des personnes vivant avec le VIH ; et à l’amélioration de la prévention et du dépistage. : https://www.alpesansida.fr/corevih-arc-alpin/

 3. Evolution depuis 1981

On ne guérit pas du VIH aujourd’hui et il n’existe pas de vaccin. Par contre, les traitements ont fait de telles avancées qu’on peut « bloquer » l’évolution du virus dans le corps et le rendre indétectable et donc non transmissible.

Quand une personne est traitée, sa charge virale baisse au point de ne plus pouvoir être détectée après 3 ou 6 mois de traitement … ce qui veut dire qu’elle ne peut plus contaminer son/sa/ses partenaires : En 2016, les études PARTNER et PARTNER2, réalisées en Europe et aux USA, ont montré qu’il n’y avait eu aucune transmission du VIH sur plusieurs dizaines de milliers de rapports sexuels sans préservatifs entre personnes séropositives traitées et séronégatives.

Le traitement du VIH aujourd’hui permet de réduire à plus de 99% la transmission de la mère à l’enfant. Il est donc possible de devenir parents « naturellement » en étant séropositif. Les personnes infectées peuvent donc être en parfaite santé, travailler, avoir des loisirs, voyager, avoir une vie sexuelle, trouver l’amour, faire des enfants, vieillir « en forme » …

Malheureusement, il ne faut pas oublier que seulement 50 % des personnes infectées dans le monde ont accès à un traitement et que des dizaines de milliers de personnes meurent encore du sida dans le monde (source onusida 2020).

Nouveautés 2021 2022 :

PrEP en ville : Prophylaxie pré-exposition. Ce terme désigne l’usage de médicaments antirétroviraux pour empêcher la contamination par le de VIH chez des personnes séronégatives très exposées au VIH.

Depuis juin 2021, les médecins généralistes (et toutes les spécialités) peuvent prescrire et suivre la PrEP.

Deux janvier 2022 : Généralisation au Labo sans ordo : Au 02 janvier 2022, toute personne ayant des droits ouverts à la sécurité sociale (carte vital) pourra se rendre dans un laboratoire d’analyse médicale pour demander un test VIH, sans ordonnance.

Arrivée des traitements injectables : En fin d’année 2021, les traitements à longue durée d’action arrivent en France. Ils sont destinés aux personnes vivant avec le VIH qui ont une infection contrôlée. Les antirétroviraux pourront être injectés tous les deux mois et non plus pris une fois par jour, pour les personnes qui le souhaitent.

 

  1. Données épidémiologiques sur les inégalités en santé et la COVID-19 :
  1. Discriminations et Sérophobie
  1. Appel de Grenoble

Signé par 27 associations et 18 COREVIHs, cet appel a été conçu pour affirmer que la fin du sida passe par des mesures politiques et sociétales fortes. Il a donc pour objet de proposer des actions qui nous semblent nécessaires pour en finir avec le sida en 2030 – objectif de la Stratégie Nationale de Santé Sexuelle. https://www.alpesansida.fr/appel-de-grenoble-en-finir-avec-le-sida-passe-par-un-changement-de-societe/

  1. Données épidémio sur l’arc alpin

https://www.alpesansida.fr/epidemiologie-du-vih-en-2020-sur-larc-alpin/

En bref : le nombre de personnes dépistées séropositives au VIH en 2020 et prises en charge dans les centres hospitaliers (les « nouveaux ») a diminué en 2020. Cette réduction sera à confirmer en 2021 ou 2022 car elle peut être dûe à la crise sanitaire.  Autre point clé :  La mise sous traitement des personnes n’a pas été affectée par la crise sanitaire : 99% des personnes ayant une consultation à l’hôpital sont sous traitement. En revanche, nous observons une réduction de l’indétectabilité : 93% en 2019, 91% en 2020. Les données 2021 et 2022 nous permettront d’avoir une analyse plus fine de ces données.

  1. Données épidémio SPF et campagne SPF

Epidémiologie du VIH et des IST en 2020 sur l’arc alpin et en région Auvergne Rhône Alpes

Bulletin de Santé Publique, décembre 2021, SPF Auvergne Rhône Alpes –

Points clé

  • Baisse de la participation à l’enquête LaboVIH en 2020 en ARA comme au niveau national du fait de la crise sanitaire. Cette participation et la bonne déclaration des nouveaux diagnostics de VIH via l’e-DO sont indispensables pour la production d’indicateurs de surveillance fiables ;
  • Baisse des dépistages du VIH en ARA en 2020, notamment lors du 1er confinement au printemps 2020 ;
  • Baisse du nombre de découvertes de séropositivité au VIH entre 2017 et 2020 : taux de 39/million d’habitants en 2020, proche du taux en France métropolitaine hors Ile-de-France. En 2020, augmentation de la part des hommes, de la part des plus de 50 ans, de la part des contamination chez les HSH né en France et de la part des personnes diagnostiquées à un stade avancé ;
  • Nombre de diagnostics de sida globalement stable, estimé à 10 par million d’habitants en 2020 ;
  • Bonne utilisation de l’e-DO dans la région surtout pour les cliniciens, mais des volets biologistes restent manquants ;
  • Baisse du nombre de personnes dépistées en laboratoire privé pour les infections à gonocoques, la syphilis et les infections à Chlamydia trachomatis en 2020 en ARA comme au niveau national. La majorité des personnes testées pour ces trois IST sont des femmes ;
  • Baisse du nombre de diagnostics d’infections à Chlamydia trachomatis en 2020 en ARA comme au niveau national.

Rapport épidémiologique du COREVIH arc alpin 2020

En bref : le nombre de personnes dépistées séropositives au VIH en 2020 et prises en charge dans les centres hospitaliers (les « nouveaux ») a diminué en 2020. Cette réduction sera à confirmer en 2021 ou 2022 car elle peut être dûe à la crise sanitaire. Autre point clé :  La mise sous traitement des personnes n’a pas été affectée par la crise sanitaire : 99% des personnes ayant une consultation à l’hôpital sont sous traitement. En revanche, nous observons une réduction de l’indétectabilité : 93% en 2019, 91% en 2020. Les données 2021 et 2022 nous permettront d’avoir une analyse plus fine de ces données.

Plus précisément :

Les « nouveaux » :

L’année 2020 a vu une baisse de 14% des dépistages en France d’après Santé Publique France (BSP publié le 30 novembre 2021).

  • Cela se reflète dans les données de dépistage des CeGIDD de l’arc alpin, avec une forte réduction des dépistages effectués en 2020 (diapo xx)
  • 76 personnes ont été dépistées séropositives au VIH en 2020 et prises en charge dans les centres hospitaliers, contre 81 en 2019 et 117 en 2018. Cela peut être la conséquence de la poursuite des efforts de dépistage, de prévention et d’indétectabilité dont nous avons vu les premiers effets entre 2018 et 2019 ; ou dû à la chute du nombre de sérologies en 2020 du fait de la pandémie de covid-19.
  • Les profils sont sensiblement identiques aux années précédentes : 72% sont des hommes, la moitié est née en France, âge médian : 40 ans, et la contamination est essentiellement par voie sexuelle quand la donnée est connue.
  • La part des dépistages en stade C ou en primo-infection a sensiblement augmenté par rapport à 2019.
  • 73 personnes/76 sont mises sous traitement dans le premier mois, dont 70% dans les 15 premiers jours.

Concernant la file active totale :  

  • 3061 personnes sont prises en charge pour VIH sur l’arc alpin. 46% vivent en Haute-Savoie.
  • En 2015, 37% avait plus de 50 ans. Ils/elles sont 59% aujourd’hui à avoir plus de 50 ans, ce qui confirme le vieillissement de la file active et implique de s’interroger sur l’accompagnement d’une file active vieillissante.
  •  Focus sur les perdu.e.s de vue : suite à un travail important pour caractériser les perdu.e.s de vue et les retrouver en 2020, le nombre de perdu.e.s de vue a fortement diminué en 2020. Ce travail de lien va se poursuivre dans les années à venir.
    • Les perdu.e.s de vue sur l’arc alpin sont plutôt des hommes européens indétectables âgés de 50 ans et plus ou des femmes d’Afrique sub-saharienne.

Cascades :

  • La mise sous traitement des personnes n’a pas été affectée par la crise sanitaire : 99% des personnes ayant une consultation à l’hôpital sont sous traitement.
  • En revanche, nous observons une réduction de l’indétectabilité : 93% en 2019, 91% en 2020. Cette réduction peut être une des conséquences de la crise sanitaire. Les données 2021 et 2022 nous permettront d’avoir une analyse plus fine de ces données.

 

  • BSP, décembre 2021, Santé Publique France, publication le 30 décembre 2021 (à venir)
  • Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, Santé Publique France, 30 novembre 2021 (à venir)